Selon des sources diplomatiques citées par Jeune Afrique, l’incompatibilité des positions entre le Rwanda et la RDC a conduit à l’interruption prématurée de la rencontre. Ces deux pays entretiennent depuis longtemps des relations tendues, exacerbées par des accusations mutuelles d’ingérence et de soutien à des groupes armés opposés.

Le Rwanda accuse la RDC de collaborer avec le Front Démocratique de Libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle actif dans l’est de la RDC et opposé au gouvernement rwandais. De son côté, la RDC reproche au Rwanda de soutenir le mouvement rebelle M23, bien que Kigali nie toute implication.

D’autres tentatives de dialogue ont eu lieu, dont une rencontre séparée entre le Président Kagame et son homologue congolais Félix Tshisekedi, orchestrée par le Président Lourenço. Ces discussions n’ont cependant pas été rendues publiques.

La situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste préoccupante, avec des affrontements continus entre l’armée congolaise et le M23. Les interventions diplomatiques, y compris celles des États-Unis, soulignent l’urgence d’une résolution pacifique. Mary Catherine Phee, représentante américaine, a réitéré l’engagement des États-Unis à favoriser une solution pacifique, évitant ainsi une escalade militaire.

Le Président de la République, Paul Kagame, était en Éthiopie où il a participé à la réunion de l'Union Africaine.

Le Président de l'Angola est le médiateur dans les problèmes entre le Rwanda et la RDC.