S’exprimant sur Opinion Internationale, il a plaidé en faveur de la proposition algérienne d’une transition de six mois, la qualifiant de meilleure approche pour résoudre la crise.
Il a par ailleurs exhorté la Cédéao à reconsidérer ses sanctions jugées "extrêmement méchantes" contre la population nigérienne.
Tout en rejetant l’idée d’une intervention militaire étrangère, il a critiqué la position de la France, l’accusant d’opter pour une "approche rigide et belliciste".
Dans ses mots, « on ne peut pas faire la guerre à un pays sous prétexte qu’il doit obligatoirement pratiquer la démocratie ».
Hama Amadou insiste sur l’importance de la bonne gouvernance, tout en rappelant son refus des dictatures.
Bien que militant pour une constitution offrant alternance et contre-pouvoirs, Amadou s’est démarqué des ambitions présidentielles en affirmant ne pas se voir en chef de transition.
Rappelant ses expériences carcérales, il a évoqué la détention de Mohamed Bazoum, sans se montrer alarmiste sur la durée au pouvoir des militaires.
Face à une telle crise, nombreux sont les Nigériens qui, anticipant un retour du leader du Moden-Fa Lumana, le voyant déjà comme le futur vainqueur d’une élection transparente.

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