Ils ont voulu marquer leur opposition face aux mesures de censure imposées par l’État.

Les autorités ont brouillé les fréquences de certaines radios et restreint l’accès à Internet, tout en menaçant de fermer tout organe de presse susceptible de compromettre l’unité nationale.

Kemo Mansaré, Président de l’ATPAG (Association des professionnels des médias et des techniciens de l’audiovisuel), a partagé sa satisfaction de voir la protestation prendre effet.

"Depuis 05h ce matin, aucune radio n’émet en bande FM. Les programmes de télévision sont également à l’arrêt, seules quelques musiques sont diffusées. “a -t-il déclaré.

Le mouvement de protestation fait suite à la saisie par les autorités des émetteurs de deux radios du groupe de presse Afric Vision la semaine passée, un acte qui a été critiqué par les associations de la presse guinéenne.

Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement, a toutefois nié toute implication des autorités dans ces perturbations.

Suite à cette journée de protestation, le gouvernement guinéen a invité les associations et les syndicats des médias à engager le dialogue.