Goma compte ses morts

Redigé par Tite Gatabazi
Le 1er septembre 2023 à 01:47

Les réseaux sociaux inondent des images des camions militaires qui transportent les cadavres à Goma. Et les mots ne sont pas assez durs. On évoque un carnage, des crimes odieux, des crimes contre l’humanité.

Le drame se poursuit à Goma, où le bilan des victimes ne cesse de s’accroître. Les médias locaux rapportent qu’au moins une cinquantaine de personnes ont perdu la vie, un chiffre qui équivaut également au nombre de blessés graves, dressant un tableau tragique de la situation.

Dans le sillage des protestations du 30 août 2023 à Goma contre la MONUSCO, plus de 158 personnes ont été arrêtées.

C’est la secte "La foi naturelle messianique agano la uwezo wa neno/Wazalendo", sous la houlette du gourou Ephraim Bisimwa, qui se retrouve dans la ligne de mire des forces armées.

Ces tensions ont engendré un afflux massif de blessés vers les établissements de santé de la région. Les hôpitaux, dont l’hôpital militaire de Katindo, la CBCA de Ndosho et l’Hôpital Heal Africa, sont submergés par le nombre croissant de blessés graves.

Il est notable de mentionner que c’est précisément cette secte qui avait incité à manifester contre la MONUSCO.

Par ailleurs, en cette période de déclaration d’état de siège, il est surprenant d’observer de telles manifestations dans la province du Nord-Kivu.

La population a été profondément choquée par des vidéos montrant des camions militaires transportant de nombreux cadavres, ajoutant à l’indignation générale.

Au moins une cinquantaine de personnes ont perdu la vie lors de ces manifestations contre la Monusco

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