Des spéculations récentes sur les réseaux sociaux suggéraient que Gasana aurait pu recevoir une grâce présidentielle, le dispensant potentiellement de poursuites judiciaires supplémentaires pendant sa détention provisoire de 30 jours. Cependant, IGIHE a appris que Gasana n’a pas été gracié, mais a reçu l’autorisation temporaire de quitter la prison, avec l’obligation de revenir ensuite.

Gasana n’est pas la seule personne à avoir reçu une telle autorisation, car un autre détenu a récemment obtenu une opportunité similaire pour enterrer des proches victimes de la violence des gangs.

Cette autorisation est conforme à l’article 27 de la Loi régissant les services correctionnels, qui permet aux détenus de quitter la détention dans des circonstances spécifiques. Ces circonstances incluent la comparution devant le tribunal ou la réponse aux convocations des autorités compétentes.

L’article conclut en affirmant que les détenus peuvent être autorisés à quitter la prison lorsque la direction de la prison détermine que cela ne peut interférer avec le processus légal. Gasana fait actuellement face à deux accusations : sollicitation et réception de pots-de-vin pour des services dans le cadre de ses responsabilités et abus de pouvoir à des fins personnelles. Il purge actuellement une détention provisoire de 30 jours à la prison de Mageragere.