Le mercredi 30 août, quelques heures après que l’armée gabonaise ait annoncé avoir pris le pouvoir des mains du président Bongo, le Département d’État américain a émis un communiqué.
"Nous demandons la libération et la garantie de la sécurité du président Bongo, des membres de son gouvernement et de leurs proches. Le pouvoir doit être rendu aux civils", a déclaré Matthew Miller, porte-parole du Département d’État.
Cette prise de position fait suite à l’annonce faite par un groupe de militaires gabonais, le même matin, indiquant qu’ils avaient destitué le président Bongo, pourtant déclaré vainqueur des élections présidentielles.
La communauté internationale s’est également élevée contre ce coup de force. Outre Washington, Londres, Paris et Berlin ont condamné le putsch, insistant sur le fait que cette prise de pouvoir militaire viole la Constitution gabonaise. Ils ont tous appelé au rétablissement d’Ali Bongo à la tête de l’État.
Depuis ce renversement, Ali Bongo, arrêté à son domicile, est retenu par les putschistes qui prétendent l’avoir "mis à la retraite".
Actuellement, le Gabon est sous l’autorité de l’Unité militaire de protection du chef de l’État, commandée par le général Brice Oligui Nguema.
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