L’événement, qui se déploie sur trois jours sous le thème « Débloquer les chaînes de valeur de l’Afrique », réunit un parterre de personnalités influentes : chefs d’État, hauts fonctionnaires, figures de proue de l’industrie, philanthropes, investisseurs, ainsi que des institutions financières de développement.
L’objectif est clair : concrétiser des accords d’investissement prêts à être lancés sur le marché.
Ce forum, qui entend susciter l’intérêt des investisseurs pour des projets bancables notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’agroalimentaire et de la fabrication, se place dans une perspective de valorisation des avantages comparatifs africains.
L’initiative s’appuie sur une capacité reconnue à attirer des financements du secteur privé pour des projets transformateurs à fort impact développemental.
Elle s’articule autour de la présentation de projets transformationnels, de la mise en relation avec des investisseurs potentiels, de la convocation des parties prenantes et de l’offre d’outils de réduction des risques, élaborés par la Banque africaine de développement BAD et ses partenaires.
Les transactions promues émanent des conduits d’investissement des partenaires du Forum, incluant, entre autres, la BAD, Africa50, la Corporation Financière Africaine, Afreximbank, la Banque de développement d’Afrique australe, la Banque Européenne d’Investissement, la Banque Islamique de Développement, et la Banque de Commerce et de Développement.
Les précédentes éditions des Journées de marché du Forum sur l’investissement en Afrique ont généré un intérêt cumulatif à l’investissement de 142,6 milliards de dollars, avec des projets présentés en 2022 suscitant à eux seuls 31 milliards de dollars d’intérêt auprès d’investisseurs africains et internationaux.
Les acteurs institutionnels tels que les fonds de pension, les compagnies d’assurance, les gestionnaires d’actifs mondiaux, les fonds de dotation, les fonds de private equity, les bureaux familiaux et les fondations détiennent les ressources nécessaires pour permettre à des secteurs critiques pour l’Afrique de franchir le cap de milliards à des trillions de dollars au niveau mondial.
Il est à noter que les investisseurs institutionnels et les banques commerciales, qui détiennent collectivement environ 120 trillions de dollars d’actifs sous gestion, pourraient combler le déficit d’investissement du continent avec seulement 0,1 % des actifs mondiaux et 12 % des actifs des investisseurs institutionnels africains.
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