Les nations unies indiquent que le discours de haine renforce la discrimination et la stigmatisation.

S’il n’est pas contrôlé, le discours de haine peut nuire à la paix et la sécurité du pays et même son développement. Il est la source des conflits et des tensions et favorise les violences.

Il est urgent de tout faire pour que recule la marée montante de la haine qui se propage sur l’ensemble du territoire congolais et le gouvernement ne semble pas prendre la mesure de ce phénomène toxique et destructeur.

Le discours officiel et superficiel des autorités congolaises reste une réponse malavisée et ambiguë au discours de haine car dépourvu des mesures concrètes.

Et pourtant elles sont loin d’être impuissantes face aux ravages du discours de haine et l’incitation à la violence qui débouchent au passage à l’acte.

La discours de haine est un fléau qu’on peut combattre. Si cela n’est pas fait dans les règles de l’art, on permettra à la haine de s’enraciner et de se propager avec les conséquences tragiques qui en découlent.