L’administration présidentielle de cette nation d’Asie centrale a confirmé cette terrible nouvelle, soulignant le caractère régulier des catastrophes naturelles qui frappent ce pays montagneux.

Les fortes pluies, qui se sont abattues avec fureur, ont provoqué des déluges meurtriers, engendrant un bilan humain alarmant.

Le président Emomali Rakhmon, qui règne depuis 1992, a exprimé ses sincères condoléances aux familles endeuillées par cette catastrophe, laquelle compte parmi les plus meurtrières de ces dernières années.

La catastrophe a eu des répercussions dévastatrices, entraînant le décès de onze personnes à Vakhdat et de deux autres dans le district de Roudaki.

Un bref communiqué diffusé sur le site présidentiel a confirmé la tragédie, pointant du doigt les précipitations intenses comme déclencheur.

La porte-parole du ministère tadjik des Situations d’urgence a informé des détails macabres de la situation. Les pluies abondantes du 27 août ont déclenché des torrents de boue meurtriers, des chutes de rochers dévastateurs et des glissements de terrain mortels, touchant plusieurs villes et districts.

Le risque demeure imminent, avec une probabilité élevée de nouveaux glissements de terrain, coulées de boue et chutes de pierres.

C’est une région qui ne connaît que trop bien les ravages des catastrophes naturelles. En février, dix-neuf personnes avaient été emportées par des avalanches au Tadjikistan, cette nation enclavée, frontalière de l’Afghanistan et de la Chine, demeurant la plus démunie des anciennes républiques soviétiques.