Selon Mme Ferreira qui rencontrait la presse dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida, célébrée le 1er décembre sous le thème "Leadership communautaire pour mettre fin au sida’’, les femmes constituent la population la plus touchée par le VIH au Cap-Vert.
"Le contexte épidémiologique du VIH au Cap-Vert est concentré, avec une faible prévalence dans la population sexuellement active, âgée de 15 à 49 ans, estimée à 0,6%. Les femmes, étant les plus touchées, représentent 0,7%", a-t-elle souligné.
Elle a estimé à 4.000 le nombre de personnes vivant avec la maladie dans le pays et dont la majorité se trouvent sur l’île de Santiago et à Praia, la capitale.
L’hétérosexualité continue d’être la forme de contagion la plus courante, suivie de l’homosexualité et de la consommation de drogues, a précisé Mme Ferreira.
Les personnes concernées ont besoin "de soins de prévention combinés, d’un soutien dans les services VIH, de stratégies d’inclusion et de l’acceptation de la condition de vulnérabilité dans laquelle ils vivent", a-t-elle préconisé.
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