Mukama Abbas, Médiateur de la République Adjoint en charge de la lutte contre la corruption a exprimé sa déception et son écœurement face à ce qu’il convient d’appeler « une corruption de bas étage ».

Le désormais « ancien secrétaire d’état » Bamporiki pris en flagrant délit de corruption a choqué plus d’une personne.

En sa qualité de mandataire politique, Bamporiki a porté atteinte à la probité. Lui qui se faisait passé pour champion de la moralité et distribuait des bons et de mauvais points dans les réunions publiques.

Le voilà pris dans une corruption active en sa qualité de dépositaire de l’autorité publique. Le drame ce qu’il serait un récidiviste.

La corruption qui est une aliénation au profit des relations parasites, qui est aussi une régression pour la société.

Après un suspense insoutenable dans les rédactions pour savoir si effectivement il aurait été pris par les instances judiciaires, le 5 mai le bureau du Premier Ministre a officialisé la suspension de Bamporiki.

Aussitôt après, la police judiciaire annonçait que Bamporiki était assigné à résidence et poursuivi pour des faits de corruption.

Le lendemain il s’est fendu d’un twitter pour « demander pardon » au Chef de l’Etat.

Et d’aucun de dire que c’est trop facile !

Cette figure publique et populaire auprès des jeunes a retenue l’attention des médias et des réseaux sociaux.

Dans une émission débat à la télévision rwandaise, Mukama Abbas s’est dit offusqué par le comportement de Bamporiki. Lui qui aurait dû être un modèle en matière de « bonne conduite vie et mœurs ». C’est raté !

Pour sa part, le sage Sheikh Abdul Karim Harerimana a rappelé qu’avant ce cas il y en a eu pléthore. Se remémorant des ministres destitués pour corruption durant la période de transition vers les années 2000.

Il est révolté par le fait que ce soit un cadre du Front Patriotique Rwandais « FPR » qui soit coupable de corruption alors qu’il devait la combattre.

Il a bien évidemment suscité de l’effervescence sur les réseaux sociaux.

Le Médiateur de la République Adjoint, Mukama Abbas, très écœurer par le comportement de Bamporiki

Rédacteur en Chef de The New Times, Munyaneza James, estime qu’il était un modèle pour les jeunes

Le Sage Sheikh Abdul Karim Harerimana, dit en avoir vu d’autres