Ce virus, extrêmement contagieux et souvent mortel, suscite des inquiétudes grandissantes dans la région. Le ministre de la Santé du Burundi, Lydwine Baradahana, a tenu une conférence de presse le 2 octobre 2024 pour sensibiliser la population et appeler à des mesures strictes de prévention.
Le virus Marburg se transmet principalement par contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée ou via des objets contaminés.
Les premiers signes de la maladie incluent de fortes fièvres, des douleurs musculaires, des frissons, et dans des cas graves, des hémorragies internes et externes.
Ce virus, dont la période d’incubation varie de 3 à 21 jours, représente un danger accru dans un pays comme le Burundi, déjà fragilisé par une crise économique et des pénuries de biens essentiels tels que l’eau et les médicaments.
Lors de sa déclaration, le ministre Baradahana a souligné l’importance des mesures d’hygiène pour empêcher la propagation du virus.
Elle a rappelé aux citoyens de se laver régulièrement les mains, d’éviter tout contact direct avec des personnes malades ou suspectées de l’être, et de rapporter immédiatement aux autorités sanitaires les cas présentant des symptômes inquiétants.
Cependant, dans un contexte où le Burundi souffre de pénuries d’eau et de produits de première nécessité, ces consignes posent des défis importants.
Après avoir déjà traversé des crises sanitaires, comme celle du COVID-19 ou la malaria, qui continuent de faire des ravages, la question de savoir si le Burundi est prêt à affronter une épidémie aussi dangereuse reste en suspens.
Les autorités burundaises appellent à la vigilance et affirment avoir pris des mesures pour préparer le pays à cette éventuelle menace.
Néanmoins, la situation socio-économique fragile, exacerbée par le manque de carburant, de médicaments et d’autres ressources indispensables, laisse planer une ombre d’inquiétude sur la capacité réelle du Burundi à contrôler une épidémie de cette envergure.
Le virus Marburg, tout comme l’Ebola auquel il est souvent comparé, nécessite une réaction rapide et une gestion sanitaire rigoureuse.
Le monde entier, mais surtout les pays frontaliers, observe de près la situation, espérant que des actions coordonnées pourront limiter les dégâts et protéger les populations les plus vulnérables.
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