Dix chefs d’accusation sont retenus contre le meurtrier récidivisiste. Ils englobent meurtres, viols, vols, falsifications, abus des biens d’autrui et profanation de cadavres humains.
Le juge, en rendant sa décision sur la caution, a souligné que les éléments en main justifient de sérieux motifs de croire en la culpabilité de Kazungu. Il a ajouté que, bien que ce dernier ait plaidé coupable, il n’a montré aucun remords et n’a pas cherché à faire son mea culpa.
Sous haute surveillance policière, vêtu d’un t-shirt orange et d’un pantalon marron lors de sa comparution, Kazungu assistait à l’audience. Il dispose d’un délai de cinq jours pour faire appel de cette décision de la cour. Le « prédateur de Kicukiro » sera dans l’entre-temps, écroué à la prison de Nyarugenge, généralement plus connu du grand public sous la dénomination de « Mageragere ».
Révélations chocs du procureur.
Selon le procureur, Kazungu a admis avoir démembré deux de ses victimes, bouilli leurs restes et broyé leurs os, afin d’effacer toute trace de son forfait. Il a été révélé que l’accusé avait loué une maison en secteur Kanombe l’année précédente, dans laquelle il est resté jusqu’au 5 courants.
Son arrestation a été motivée par son non-paiement du loyer et son refus de vider les lieux.
À sa prise de garde à vue, il a avoué aux autorités avoir tué et enterré 12 personnes dans cette demeure.
Suite à cette confession, une enquête a été immédiatement ouverte, menant à la macabre découverte des corps, dont certains, comme ceux d’Eliane Mbabazi ou d’Eric Turatsinze, identifiés par l’accusé en personne.
Le ministère public a également souligné que Kazungu avait avoué avoir violé ses victimes, les avoir étranglées pour leur empêcher de crier, avant de ligoter leurs mains et leurs pieds et de disposer de leurs corps dans un trou creusé à cet effet dans la cuisine. Il menaçait et torturait par ailleurs ses victimes, les dépouillant de leurs biens, en usant de divers objets pour les intimider.
Après les avoir tuées, il brûlait leurs sacs et chaussures pour ne laisser aucune trace.
Le procureur a ajouté que Kazungu vivait isolé et utilisait de fausses identités pour dissimuler sa véritable personnalité et perpétrer ses crimes en toute discrétion.
Interrogé sur ses motivations, Kazungu a répondu avoir agi par vengeance envers des femmes qu’il considérait comme des prostituées, pensant qu’elles l’avaient infecté par le VIH. Une affirmation démentie par des tests sanguins effectués par le Bureau rwandais des investigations, (RIB).
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