Selon un communiqué rendu public par le ministère angolais des affaires étrangères, les discussions se sont déroulées dans un climat cordial.

Et les ministres ont convenus de tenir une seconde réunion incessamment à Luanda.

De la réunion, on note l’adoption des recommandations ci-après :
La feuille de route de Luanda et le processus de Nairobi demeurent les principaux instruments de référence pour parvenir à la paix et la sécurité dans la région Est de la RDC.

La cessation des hostilités sera accompagnée d’un désengagement des forces.

En clair, toutes les forces étrangères devront quitter le territoire de la RDC. Il y a donc un démantèlement de la coalition hétéroclite qui soutient les FARDC.

A Luanda et devant le médiateur, la délégation congolaise s’est engagée à présenter un plan de neutralisation des FDLR accompagné de son chronogramme d’actions qui sera présentée lors de la prochaine réunion ministérielle tripartite.

Et la délégation rwandaise s’est, elle aussi, engagée à revoir ses mesures ainsi que sa posture en matière de défense et de sécurité.

Les deux parties ont convenu du renforcement de la cellule conjointe d’échange des informations créée en décembre 2023 en marge de l’initiative américaine. Ainsi que le mécanisme de garantie de sécurité entre les deux pays.

Le 14 avril prochain se tiendra une réunion ministérielle tripartite en vue d’évaluer les recommandations qui seront soumises au sommet des Chefs d’Etats qui se tiendra courant du mois d’avril 2024.

Il est encore tôt pour dire que les jours des FDLR sont comptés. Ce processus si délicat pourrait rencontrer des obstacles de tous ordres dans son exécution.

Mais une dose d’optimisme ne serait pas si mal que ça.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula