Cette date représente un changement, marquant un déclin de la suprématie mondiale des États-Unis et une remise en question de la démocratie libérale et des valeurs occidentales fondamentales.

Ce matin-là, le deuil ne concernait pas seulement les États-Unis, mais toute la planète. Les images de ce jour continuent de nous hanter.

Avant cela, jamais une attaque extérieure n’avait touché le sol américain. Pearl Harbor était distant, sur une base éloignée de la côte principale.

Mais le 11 septembre a frappé au cœur des États-Unis : Manhattan, le Pentagone et, potentiellement, le Congrès. Il y a quelques années, l’historien Francis Fukuyama avait envisagé un futur de paix sous l’égide d’une Amérique dominante.

Si le terrorisme n’était pas nouveau pour les États-Unis, l’ampleur de la terreur du 11 septembre l’était. Avec des moyens limités, Al-Qaïda a bouleversé le paysage mondial. Suite à cela, même l’Iran a conseillé la retenue envers les États-Unis, frappés par une telle tragédie.

La guerre en Irak, lancée par les États-Unis sans l’approbation de l’ONU, a remis en question les normes internationales. Dick Cheney a joué un rôle prépondérant, avançant même des informations erronées sur les armes détenues par l’Irak pour justifier l’intervention.

Cette approche unilatérale a pavé la voie à la politique « America First » de Trump. En agissant sans leurs alliés, les États-Unis ont fini par se sentir isolés dans un monde en constante évolution qu’ils ne parvenaient plus à saisir.

11 septembre 2001, le jour qui a changé le monde.