Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a déclaré lors d’une conférence de presse que les frappes aériennes de dimanche ont tué dix citoyens congolais sur le campus de l’Université internationale d’Afrique à Khartoum.

Il a souligné que ces frappes ont été menées par l’armée régulière dans une zone occupée par des populations civiles désarmées, incluant des ressortissants étrangers.

Lutundula a également indiqué que le gouvernement de Kinshasa a exigé des explications sur ces événements tragiques et des mesures pour permettre le rapatriement des corps.

Depuis la mi-avril, le Soudan est plongé dans une crise politique et humanitaire, marquée par des affrontements entre l’armée régulière et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF).

Cette escalade de violence a déjà fait plus de 1 800 morts et entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes. Malgré de nombreux cessez-le-feu entre les deux parties, ces trêves ont été régulièrement violées.

10 ressortissant congolais tués sur un campus universitaire au Soudan